Noëlle Echiffre                                                                              Accueil Noëlle Echiffre 

 
 
A Tavira, Obscurité n'est pas nuit.


 
 
                                                                                                                                                     












 

                       







 



 




 








 


















 




Nuit est là.

Obscurité se manifeste, elle se devine

sollicite les formes primitives

altération, réceptacles aux doubles


Obscurité a la temporalité élastique

 

Les marges déliées

Préexistant aux présages du Kobold sentinelle

djinn métamorphe, elfe du vide ou korrigan ambivalent


Les gnomes animent la nuit.

 

Obscurité ébauche des combinaisons

les désunions ne sont pas divergence

des aversions se déploient sans principe


Je suis attelée par la nuit, m’en défends.
 

L’obscurité m’enlève et m’envisage

Je m’y estime avec l’indicible et l’indéfinissable

des attentes sans représentation conclusive

 

  • myrtille dit :
    26/4/2020

    Je n'avais pas vu cette série, sans doute trop prise par l'obscurité qui, même après l'éclair aveuglant, n'est, tu as raison, toujours pas la nuit. Pourtant, on n'y voit pas très clair encore, et l'angoisse se mêle parfois à la confusion sans que, on ne sait pourquoi, notre esprit ne continue à s'évertuer à chercher à y voir plus clair, à faire réapparaître la lumière. Sans doute faut-il de la patience et du calme.

  • noelle echiffre dit :
    3/2/2020

    Très contente voire rassurée que vous ayez accueillie l'obscurité !

  • Marie-Lys dit :
    2/2/2020

    Je suis passée par l'ordi pour saisir les subtilités de l'obscurité, l'Iphone ne rendait rien. Bien m'en a pris j'ai fait un tour sur ton site, je me suis bien baladée ce matin et je m'y suis sentie bien. Puis revenue sur l'obscurité qui n'est pas nuit, j'ai pris mon temps pour que mes yeux s'habituent à ce presque noir, tous les détails y apparaissent en filigramme, ça me plait cette notion de suggérer. Et enfin au troisième paragraphe, une phrase a fait miroir : Les desunions ne sont pas divergences que mon cerveau a reçu comme : les divergences ne sont pas désunions.....

  • Cachou dit :
    1/2/2020

    L'obscurité est une porte qui s'ouvre sur l'impossible, sur l'étrange, sur la divagation des sens plutôt que sur la perception des yeux ... Merci pour cette série qui effleure en délicatesse.

  • Nicolas dit :
    1/2/2020

    Une obscurité chaleureuse et accueillante. Les couleurs y sont encore vives. On resterait tard sur la grève, jeter des cailloux dans l'eau.



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